Cuba ouvre de nouveau ses frontières

05 octobre, 2021

C’est une annonce qui va certainement ravir bon nombre de Français : les frontières de Cuba rouvriront dès le 15 novembre. Avec une population massivement vaccinée et des précautions prises à l’arrivée, les touristes devraient pouvoir voyager sans grand risque. Voici les conditions pour vous y rendre.

90 % de la population cubaine vaccinée d’ici la fin d’année

Pour l’heure, seuls les touristes canadiens et russes peuvent fouler les quelques plages réservées au tourisme. Un test PCR négatif est obligatoire pour voyager, puis un autre est de rigueur à l’arrivée. Une quarantaine imposée de 5 jours avant un second test permet de limiter la propagation du Covid-19 dans le pays.

Le ministère du tourisme cubain a annoncé que l’île accueillerait de nouveau les touristes à compter du 15 novembre, avec une ouverture progressive des frontières. Quasiment recluse, Cuba a dû développer ses propres vaccins, Abdala et Soberana suite à une forte hausse des cas positifs. Une vaste campagne de vaccination a été lancée et les autorités espèrent que plus de 90 % de la population sera vaccinée d’ici la fin d’année. Le déploiement du vaccin est étendu aux plus jeunes de 2 à 18 ans, permettant ainsi la réouverture des écoles. Tous les signaux semblent donc être au vert, laissant entrevoir un retour à une vie quasi normale.

Un protocole sanitaire allégé

Les autorités cubaines vont également alléger le protocole sanitaire. Le test PCR à l’arrivée ne sera plus obligatoire, puisque le certificat de vaccination des voyageurs sera reconnu. Des tests de diagnostic seront effectués de façon aléatoire sur certains touristes. Les patients symptomatiques feront l’objet d’une surveillance particulière avec prise de température régulière.

Cuba se hâte de pouvoir renouer avec le tourisme, principale source de revenus du pays. Bien que les vols aient été rouverts depuis janvier 2021, l’île n’a pu accueillir qu’un quart du nombre de touristes qu’elle avait l’habitude de recevoir en temps normal. Ce manque à gagner a engendré une baisse des importations et donc une pénurie alimentaire, mais également un cruel manque de médicaments.